
Je fonctionne vachement comme ça: je vois quelqu’un qui m’inspire et je veux faire pareil.
Petite, ça a pu être des copines que je trouvais cool voire même une prof.
Plus tard, ça a été Inès de la Fressange. J’adorais son côté effortless qui me rappelait une copine dont la garde-robe très less is more chic m’inspirait.
Quand j’ai voulu quitté mon job de salariée sans vraiment savoir ce que je voulais faire comme job, comme j’avais déjà ce blog, j’ai regardé du côté de ceux.celles qui avaient des blogs et qui gagnaient leur vie avec.
J’ai parfois essayé de faire comme eux.elles. Je me suis même inscrites à certaines formations en ligne qu’ils.elles proposaient pour connaître la clé de leur succès.
J’ai mis certaines choses en application. D’autres non.
Mais il y avait toujours un truc qui clochait. Un truc qui ne me correspondait pas vraiment.
Je ne savais toujours pas exactement quoi mais je sentais que ça n’était encore pas ça.
Puis j’ai continué à croiser des gens, que ce soit dans la vraie vie ou dans les magazines.
Des gens qui me donnaient envie.
Par exemple, j’ai adoré suivre le coaching et plusieurs formations données par Sandra et je me suis dit que ce qu’elle faisait me disait bien et que j’aimerais peut-être faire pareil.
Idem pour Joël Dicker. Ecrire, vendre des millions de livres et être aussi cool que ça. Trop la classe!
Sauf que…
Concernant Sandra, je n’ai aucune patience avec les gens qui parlent de leurs problèmes. (Moi, c’est: T’as à un problème, j’te trouve une solution et on va pas y passer des heures. Donc autant dire que côté coaching, ça serait un coaching expéditif! 😉 )
Et, concernant Joël, pour écrire des romans, j’ai aucune imagination pour inventer des histoires. Quand j’essaie de m’y mettre, j’ai l’impression de lire une composition écrite par une enfant de 10 ans…
Tou.te.s ces modèles me donnent pourtant envie, ça me titille et j’essaie quand même toujours de faire un peu comme eux en me disant que peut-être un jour ça viendra, que ce n’est juste pas encore là. (L’imagination, la patience,…)
Sauf que ça ne vient jamais. Et, si ça ne vient jamais, c’est parce que j’ai enfin compris pourquoi!
Ce n’est pas ce qu’ils.elles font qui me donne envie, c’est l’énergie que ça dégage. C’est comment ils.elles permettent à mes cellules de frétiller dans tous les sens tellement ça me fait du bien.
Quand je pense à Sandra ou Joël, ce n’est pas précisément ce qu’ils.elles font qui me plaît mais ce que ça me fait.
Au fond, je pourrais même me dire que je me fiche complètement de ce qu’ils.elles font, j’aime la trace que ça laisse en/sur moi.
Donc maintenant, quand je croise, je vois ou j’entends parler de ces gens qui seraient susceptibles de devenir des « modèles », au lieu de me demander Comment je pourrais faire comme eux, je me demande quelle sensation ça me procure et comment faire pour entretenir ou diffuser cela.
Quand je pense à mes dernier.ère.s « modèles », ce que j’aime, c’est le fait qu’ils.elles transmettent avec simplicité. C’est sans chichis. C’est rempli de plaisir. Ça semble couler d’eux.elles.
Donc, au lieu de singer quelqu’un, j’essaie désormais de mettre un peu de ça chaque fois que je le peux dans ce que je fais.
Ça risque de prendre plus de temps pour arriver quelque part que si vous faites un copier-coller d’une personne mais vous éviterez de partir dans des directions qui ne sont pas les vôtres.
La prochaine fois que vous croiserez quelqu’un qui vous inspire, plutôt que de vous demander comment vous pourriez faire pour faire (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie) comme eux.elles, demandez-vous ce que ça vous fait (quelle énergie ça dégage) et essayez d’entretenir cela dans ce que vous faites.
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