
L’avantage avec un bureau, c’est que c’est un endroit dédié au travail. On y va pour travailler et pas pour danser, boire un verre ou faire du sport. (Normalement en tous cas 😉 )
Quand on travaille depuis chez soi, ça peut être plus difficile car notre appartement est un lieu dans lequel on a l’habitude de faire d’autres choses que travailler: dormir, manger, recevoir des ami.e.s, regarder la télé, jouer avec ses enfants.
En général, on y fait d’ailleurs tout sauf travailler.
Quand on est en télétravail, ce sont donc deux mondes qui ne devraient pas forcément se croiser qui se croisent: vies privée et professionnelle, travail et loisirs.
En plus, l’avantage avec un bureau, c’est qu’il y a des collègues. Soit d’autres gens qui travaillent aussi. Quand vous êtes tenté.e de vous la couler un peu douce, vous avez vite le regard des collègues qui vous jette une dose de mauvaise conscience qui peut vous pousser à vous remettre au boulot.
C’est vrai, que qui dit collègues, dit aussi plus d’occasions de faire des pauses café. Seul.e chez soi, cette tentation est moins grande.
Donc, à la maison, on peut avoir à se battre contre:
- ne pas sentir la pression de s’y mettre et finir par travailler toute la journée sans finalement jamais travailler vraiment. Vous n’êtes jamais loin de votre ordi mais vous faites tout sauf bosser. Du coup, vous avancez sur pas grand chose et ne pouvez donc pas vous arrêter de bosser vu que vous n’avez rien terminé. En tous cas pas ce que vous vous étiez dit que vous feriez
- avoir tellement l’impression de ne pas en faire assez que vous bossez 10 fois plus que si vous étiez au bureau. Vous avez peur que votre boss ou que vos collègues aient le sentiment que vous vous la coulez douce et vous prenez donc votre ordi même aux toilettes pour être certain.e de ne pas être pris.e en défaut
Il y a une troisième catégorie: les gens qui maitrisent bien le télétravail et qui n’ont donc aucune raison de perdre ne serait-ce que 2 minutes à lire cette série de billets.
Depuis quelques mois, j’applique une technique qui me permet de me remettre dans le droit chemin quand je serais tentée d’éviter de faire quelque chose alors que je sais pertinemment qu’il faudrait que je le fasse. Les je sais bien qu’il faudrait mais…
- je suis fatiguée
- il faut juste que je fasse ça avant
- je ferai ça demain
- juste encore 10 minutes… après, promis, je me lève
- non, ça je peux pas
- non, ça je ne veux pas
- je peux pas prendre une pause. On va croire que je fous rien…
Désormais, quand je sais qu’il faudrait que je fasse quelque chose mais qu’une excuse (apparemment bonne mais presque tout le temps extrêmement mauvaise) surgit comme un pop-up dans ma tête, je ne réfléchis pas et j’applique cette technique élaborée par la coach américaine Mel Robbins. C’est sa technique des 5 secondes.
J’avais fait une vidéo pour expliquer cela. Cette vidéo a été créée pour ma formation en ligne Keep Calm et Trouve ton Calme. La voici donc ici pour vous:(les slides qui apparaissent dans la vidéo proviennent d’une conférence donnée par Mel Robbins.)
Depuis que j’applique ce truc, j’ai vraiment l’impression d’avoir musclé mon cortex préfrontal. Au début, j’utilisais cette technique je ne sais pas combien de fois par jour et maintenant je l’utilise plus que quelque fois par mois. Comme quoi, changer est vraiment possible!
Laisser une réponse