Quand vous sentez que tout risque de partir en sucette, accordez-vous une PAUSE D’OBJECTIVITÉ

Souvent, quand je suis à fleur de peau, que tout ne roule pas comme j’aimerais, le moindre événement peut me contrarier. Et si je ne fais rien pour arrêter ce cycle infernal, je peux être à peu près sûre que je vais terminer la journée en disant que c’était une vraie journée de merde!

Depuis quelques temps, je me demande s’il y a vraiment des journées comme ça, qui, quoi qu’on fasse, sont « fatalement » des journées de merde ou si c’est parce qu’on n’accepte pas une contrariété alors, quand une autre contrariété s’ajoute, ça nous fout en boule. Et il faut un tout petit événement de rien du tout pour qu’on finisse par péter les plombs.

Mon petit doigt me dit qu’il n’y a pas de journées qui sont « fatalement » des journées de merde. Je pencherais donc plutôt pour la deuxième hypothèse.

Pour éviter que tout parte en sucette, j’ai trouvé un truc: je m’accorde une pause objectivité quand je sens que mon sang est en train de tourner.

Une pause objectivité, c’est faire une pause et décrire objectivement la situation qui nous énerve ou qui pourrait nous stresser SANS ajouter de commentaires, de jugements positifs ou négatifs. Être le.a plus neutre possible.

Par exemple, dernièrement, j’étais dans le train et j’entendais un gamin crier. Je sens que je montais les tours en me disant que c’est quand même pas possible ces parents qui ne savent pas tenir leurs gamins, que prendre le train, c’est vraiment pénible avec tous ces gens qui ne savent pas se tenir,…

Bref, vous voyez le genre.

Avant de me lever pour passer devant cette famille en levant bien les yeux au ciel en soufflant bruyamment en même temps pour qu’ils comprennent bien à quel point je suis agacée (parce que j’ai évidemment pas les c… de leur demander de faire moins de bruit), je me suis octroyée une pause objectivité.

En détails, ça se passe comme ça: je décris ce qui se passe le plus objectivement possible. Dans ce cas:

  • J’entends des sons. POINT.

Parce que, objectivement, je ne sais rien de plus. Je ne suis pas sûre à 100% que ces sons sortent bien de la bouche d’un enfant.

J’ai aussi l’impression que ces sons viennent de derrière moi mais je n’en suis même pas sûre à 100%. Donc je ne peux pas dire J’entends des sons derrière moi. Non, J’entends des sons. C’est tout ce que je sais à 100%.

Tout le reste, c’est une histoire que je me raconte autour de ces sons. En général, comme je suis déjà un peu énervée, une histoire qui va m’énerver encore plus pour me conforter dans mon idée que cette journée est vraiment une journée de merde.

Autre situation: j’arrive à Lausanne, je vois que tout un quartier est à l’arrêt (il n’y a plus de lumière dans aucun commerce). J’entends des sirènes. Je sens que mon esprit est en train de se raconter une tonne d’histoires. PAUSE OBJECTIVITÉ:

  • Les lumières sont éteintes dans les commerces de ce quartier et j’entends des pimpons. POINT.

Je ne sais ni si c’est une panne d’électricité, ni si les sirènes sont des sirènes de pompiers, de policiers ou d’un jouet pour enfant.

M’accorder ce genre de pauses permet de ne pas donner plus d’importance aux événements qu’ils en ont vraiment. D’arrêter de m’énerver ou de me faire du souci. Ça me permet d’être juste dans l’instant en empêchant que le mental parte dans tous les sens.

Peut-être que ça vous paraît débile, mais je vous jure que ça fonctionne et que ça me permet de ne pas partir en live pour des broutilles. Ça me permet aussi de me rendre compte que, au fond, je ne sais rien sur rien. Au mieux, je crois savoir… 😉

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2 Commentaires
  • Christophe Peiffer
    octobre 4, 2020

    A mon avis, cette pause d’objectivité signifie également prendre du recul et décrire les faits tels qu’ils sont au lieu d’interpréter. Cela nous évite de dépenser de l’énergie et de gâcher notre temps. Toutefois, cela peut être difficile pour ceux qui ont tendance à régir sur le coup.

  • Marie-Anne SARS
    octobre 5, 2020

    J’aime beaucoup ton idée de faire des pauses d’objectivité. J’utilise d’ailleurs une méthode similaire où je me concentre uniquement sur les faits et j’écarte tous les jugements. Ces jugements ce sont nos interprétations sur les faits et ce sont comme tu le dis, nos histoires qu’on se raconte.
    Ces histoires peuvent être tellement différentes et nous apporter tout un tas d’émotions négatives telles que de l’agacement, de la tristesse, de la colère…
    En se concentrant sur les faits, on peut ainsi choisir d’en penser ce que l’on veut et c’est tellement libérateur!

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