
Cet été, nous avons passé une semaine en montagne en famille. Et qui dit montagne dit balades. Un jour, nous sommes donc partis en vadrouille. Trois heures de marche, un dodo dans un refuge puis trois heures de marche retour le lendemain.
En marchant, nous entendions sans cesse des marmottes siffler. Nous nous disions alors que ce serait chouette d’en voir une en vrai même si nous savions qu’en apercevoir une est difficile tellement celles-ci se fondent dans le paysage.
Au fil de la balade, on se disait: « oh, s’il vous plaît, j’aimerais seulement en voir une, ça serait tellement génial. » (Je ne sais pas à qui on disait « s’il vous plaît » mais bon…) Notre but était d’en voir une, juste une.
On a fini par en voir une, puis deux, puis trois, puis des tonnes. On se disait alors que ce serait tellement génial de pouvoir en approcher une. Quand ça s’est fait, on s’est dit que ce serait tellement génial de pouvoir en photographier une et ainsi de suite.
J’aime mieux vous dire que le moment où on se disait qu’en voir juste une serait déjà un cadeau nous paraissait bien loin.
On a terminé la balade en étant un peu déçus parce qu’on n’avait finalement pas vu de chamois. Ben oui, après avoir vu, approché et photographié une marmotte, il fallait bien qu’on trouve autre chose. Ce qui nous paraissait impossible la veille est soudain devenu complètement banal en devenant réalité. « Voir une marmotte, trop facile! »
Etre exigeant, c’est bien, mais savoir être reconnaissant de ce qui est arrivé plutôt que déçu de ce qui aurait pu arriver d’encore mieux, c’est ça le défi pour ne pas terminer comme un éternel insatisfait.
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