
Non, je n’ai toujours rien acheté cette année: ni vêtements, ni bijoux, ni pompes, ni sacs. Enfin pas vraiment… J’ai acheté de la laine (ou plus précisément, j’en ai reçu pour mon anni) pour me tricoter une pochette. Je suis fan des kits Wool and the Gang. Ma tante m’a donc offert celui pour confectionner le Hold Tight Clutch. Et je l’ai enfin terminé. 6 mois plus tard, c’était pas trop tôt! 😉
Je ne suis pas une as des aiguilles donc j’ai dû m’y reprendre à six fois je crois pour enfin comprendre le procédé même s’il n’était pas si mal expliqué dans la marche à suivre. Au début les mailles étaient trop serrées. Ensuite, j’ai une maille qui a lâché alors que j’étais déjà au vingtième rang et, comme je ne sais pas récupérer des mailles, j’ai préféré tout recommencer. Mais tout ça c’est derrière.
Pour moi, le tricot, c’est comme de la méditation. Je vous en avais déjà parlé dans un précédent billet. Et même encore dans un autre maintenant que j’y pense. Je tricote et je ne pense qu’à ça. Il suffit que ma pensée parte ailleurs pour que je fasse une boulette.
Donc, voilà, ma pochette est terminée et, si je fais le bilan, je dois avouer:
– qu’elle est vachement moins bien faite que n’importe quelle autre pochette que j’aurais acheté dans le commerce. (Je ne suis toujours pas la pro des finitions mais je progresse);
– qu’elle m’a coûté un bras si je compte le prix du kit et les heures que j’ai passé dessus;
– qu’elle est vachement lourde à porter, même vide, compte tenu de la tonne de laine qu’il a fallu pour la faire;
– que j’ai de la peine à retrouver mes affaires à l’intérieur. Elle n’est pas très grande mais comme la laine est foncée, les choses se corsent.
Bilan plutôt négatif à voir. Malgré tout cela, je l’aime plus que n’importe quelle autre pochette que j’aurais trouvé dans le commerce. Sûrement parce que je suis vachement fière du travail accompli. Mais c’est à ce moment que je me rappelle que j’étais aussi terriblement fière de mes chaussettes anti-dérapantes faites maison. Et que donc tout ce que je réalise et qui me rend fière n’est pas bon à porter. Bien que je crois que cette pochette est quand même beaucoup plus belle que mes chaussettes… Mais, là encore, c’est ce que je crois…
Bref, tout ça me fait me dire qu’il vaut mieux que je réalise des petites choses plutôt que des grosses. Genre un bonnet plutôt qu’une robe. Les dégâts se verront moins dans ce cas vu que rester objectif par rapport aux choses qu’on aime est particulièrement difficile. En fait, c’est exactement comme pour les personnes qu’on aime. On leur pardonne plus de choses qu’à ceux qu’on n’aime pas. Quand je vous disais que le tricot, c’était comme la vie…
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