
La tendance du less is more semble avoir atteint le milieu de la cosmétique. En tous cas l’univers du make-up. La semaine dernière, j’ai assisté à deux présentations et les make-up artists des deux marques ne juraient que par ça.
Chez Nars, la pro ne parlait que de « freedom » et de « feeling fresh ». (In english of course vu qu’elle venait from London.) Elle relevait notamment que les produits étaient si pigmentés aujourd’hui qu’il suffisait d’en mettre très peu pour que l’effet wouah soit là. Pour elle, le « modern way to wear make-up » est de rehausser la beauté naturelle et non pas de se transformer en quelqu’un d’autre. Après s’être maquillée, ça doit être nous, en mieux. On tombe le masque. Ouf! Je me rappelle d’une copine à l’université qui se maquillait tellement que je ne l’ai presque pas reconnue la première fois que je l’ai vue au naturel.
Même son de cloche du côté de chez Chanel. Le make-up artist ne jure que par la simplicité. Quelques gestes simples pour se révéler. Un fond-de-teint couvrant mais pas trop, de l’anti-cernes, un peu de blush et des sourcils subtilement dessinés. Et le tour est joué. Pour lui, le mascara, le rouge à lèvres et le fard à paupières sont en option.
Et qui dit maquillage dit pinceaux. Un temps, les maquilleurs nous poussaient à la consommation parce que les doigts, c’était beurk! Un tout autre discours du côté de la chicissime maison. Pour lui, « Dieu nous a donné des doigts alors autant s’en servir! » Et si vous trouvez toujours que c’est beurk, vous pouvez utiliser les petits pinceaux qui sont livrés dans les boîtiers. Ils sont là, alors autant s’en servir.
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